Le Bar Du Port

Il me semble que lorsqu'ils sont en action (chalut, filet, lignes.. .) les pêcheurs sont privilégiés dans leurs manœuvres et changements de route.....c'est aux autres à s'écarter..
En revanche une fois l'action de pêche terminée, lorsqu'ils sont en transit, les règles de route s'appliquent pleinement et un voilier sous voile est privilégié... encore plus si l'autre change de route.
C'est loin d'être toujours le cas avec les pêcheurs du Grau du Roi....n'est-ce pas Olof ?, .. mais ça arrive quand même.
J'ai eu le cas au moins une fois du côté de Sete; j'ai appelé le pêcheur pour le remercier de me laisser passer..." Pas de problème, c'était à moi à le faire" avait-il répondu.

Et pour revenir au tien, une profonde coupure, sans doute en nettoyant les poissons, n'était certainement pas à prendre à la légère.

Amitiés

Dans ce genre d'accident la responsabilité de la faute sera difficile à prouver et restera fonction de la bonne foi de chaque parti.

Un rapport de mer avec production du livre de bord appuyés par un croquis peut aider.
Je me souviens d'un empannage sauvage au cours duquel mon beauf préféré bien campé sur ses pattes de derrière au milieu du cockpit s'était trouvé sur le passage de la bôme.
Bilan: une belle estafilade, une perte de conscience momentanée et ses lunettes de vue explosées.
Intervention de la SNSM pour évacuation sanitaire et du SAMU à terre.
J'avais fourni à l'assurance le livre de bord sur lequel étaient portées les indications de force et de direction du vent ainsi que l'allure, le cap du bateau et la voilure portée avec un croquis explicatif du déroulement de l'empannage et de la position du beauf dans le cockpit.
Elle a payé sans discuter les lunettes et la facture de la sécu qui avait engagé ma responsabilité.