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Des cellules photovoltaiques organiques

Publié : jeu. 27 oct. 2011, 2:29 pm
par SUSYLOU
J'utilise pour ma part une rutland 913 et le panneau solaire est à l'étude ,car je pense qu'en ce moment nous allons avoir de très bonnes opportunités
Mon éolienne est opérationnelle 24/24 charge bien sur quand le vent est là.Trois batteries pour 330A .Mon problème :meuble de froid Goeland ,un gouffre énergétique.Réfrigération par groupe impératif avant toute chose .
Et si Henri veut bien nous donner le cout d'un watt and sea j'envisagerais mes modifs différemment .

Des cellules photovoltaiques organiques

Publié : jeu. 27 oct. 2011, 4:28 pm
par ROGER
Salut Susylou

voir le lien :

http://www.wattandsea.com/les-produits

tu y verras, dans documents à télécharger : prix publics recommandés

Assied toi avant de l'ouvrir Embarassed

Pour te rassurer les prix annoncés pour 2012 approchent de la moité, mais quand même ! ! !

Amicalement
Roger

Des cellules photovoltaiques organiques

Publié : jeu. 27 oct. 2011, 6:28 pm
par ROGER
Salut Susylou

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Amicalement
Roger

De la lecture

Publié : sam. 05 nov. 2011, 11:12 pm
par ninix
A quand les panneaux solaires Français Question Question Mr. Green Mr. Green






Cellules photovoltaïques : PV20 vise le « made in France » Le 25 février 2010 par Ana Lutzky
énergies renouvelables


Contre le « made in china », le consortium PV20 lance une filière industrielle photovoltaïque entièrement française. Une étiquette patriotique dont il joue, du silicium au panneau sur le toit.
« J’entends dire depuis 50 ans qu’on ne peut pas produire en France », s’insurge Loïc de Poix, président du directoire de MPO, le spécialiste du disque optique à l’origine du projet. A l’heure où la refonte des tarifs de rachat du photovoltaïque mobilisent la filière et font ressurgir la question de la concurrence chinoise, le consortium PV20 fait figure de rassembleur de l’industrie française. Chef de file du mouvement, le fabricant MPO a plusieurs faits d’armes dans le semi-conducteur à son actif : face à Sony et Phillips, son entreprise familiale mayennaise a réussi à se positionner sur la fabrication de CD, disques optiques, DVD-Rom et autres mini-disc. Aujourd’hui, ses trois entreprises « rentables » crachent encore fièrement 400 millions de disques par jour. Un savoir-faire qu’il compte déplacer du marché disque, moribond, vers celui de photovoltaïque, en pleine croissance.

non compétitif. Pourtant, lors de notre enquête « Que peut-on encore produire en France », notre magazine établissait un constat sans appel : en Chine, le prix des modules est 35% moins élevé. Même en tenant compte des économies d’échelle et de main d’œuvre, la cellule franchouillarde de module coûte 0,7€/Watt de plus. Un avantage compétitif certainement poussé par... des subventions allouées par Pékin. Via PV20, le spécialiste du Blue-Ray veut faire mentir ce constat dès 2011. « Il n’y a pas de fatalité », réagit Loïc de Poix.

Objectif de son nouveau consortium : disposer en 2011 d’un panneau photovoltaïque « made in France » compétitif. Les 4 industriels (MPO, Emix, Semco, Tenesol) et le laboratoire Ines du CEA veulent tout simplement détrôner les géants mondiaux allemands, chinois, japonais. « La France compte 7 à 8 fabricants de modules, qui achètent leurs cellules… en Chine, ou ailleurs », récapitule le patron mayennais de MPO. Parmi eux, Tenesol, Sillia, Fonroche, Auversun, France watts, Solaire Direct, Voltec Solar, et Solarezo. Seule Photowatt, entreprise française intégrée, produit des modules depuis le wafer à partir du silicium, la transformation en cellule, jusqu’à l’assemblage (encapsulation, câblage…). Mais l’usine est loin d’inonder le marché hexagonal. « Le gouvernement incite le consommateur à mettre sur son toit des panneaux assemblés en France mais produits en Chine. C’est délirant ! » souligne Loïc de Poix. Le but n’est pas d’alimenter le déficit du solde extérieur, précisait pourtant le conseiller de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Environnement. « On veut prouver qu’on peut le faire en France » insiste Loïc de Poix.

la technologie la plus mature. Aucune innovation de rupture en vue. Le consortium vise une industrialisation rapide. Il fabriquera donc la technologie la plus mature : le silicium polycristallin à mono-jonction. « Mature ? Le cristallin n’est pas mature ! » réagit le mayennais. Si la technologie peut être considérée comme mûre dans le process, elle ne l’est pas selon lui dans la performance. « Certes, c’est la technologie la plus sûre et le plus productive », rectifie-t-il. Mais des progrès peuvent encore être faits, estime-t-il. Aujourd’hui, les cellules classiques ont un rendement de 16% (les technologies plus innovantes ne restituent la lumière qu’à 6-7%). Il est « possible d’aller jusqu’à 24% ». D’ailleurs, certains des prototypes du consortium vont dès aujourd’hui « au-delà de 16% ». Or un gain d'un point de rendement fait baisse le prix du Wc de 10%. « Nous allons qualifier des produits à 16,5 % de rendement, puis tendre vers les 20 % », cible-t-il. « On peut innover dans cinq ans, mais mieux vaut être présent sur le marché dès 2011. C’est la seule technologie à avoir plus de 25 ans de garantie. Les propriétaires veulent investir dans du certain. »

Réduire les coûts de fabrication. Outre la performance, des coûts de production dans le process même peuvent être gagnés. A chaque partenaire, son rôle dans l’étape de fabrication, et ses petits secrets pour gagner des points de rentabilité. Pour commercialiser des cellules dès 2011, PV20 entend s’appuyer sur les spécialités de ses membres.

Lingots et plaquettes de silicium pour Emix. Coulés et non moulés, les lingots occasionneront moins de pertes. Les nouvelles techniques de découpe des plaquettes avec du fil diamanté permettent 40% de gains, du fait de pertes de silicium moindres.

Modules et panneaux pour Tenesol. Intégrateur et fournisseur de systèmes photovoltaïques auprès des entreprises et des collectivités locales, Tenesol veillera par exemple à qualifier des cellules permettant la meilleur encapsulation possible, via son centre de R et D toulousain. Les tarifs favorisant l’intégration au bâti, les installateurs de toitures sont à la recherche de panneaux avec « le plus petit possible», « le plus performant ».

Lignes de production pour Semco. Leader européen sur la technique de diffusion, sa spécialité sur l’étape du dopage, qui rend la cellule conductrice, permet des gains de production de 15% à 20%. Un défi mené avec l’appui de son laboratoire Irysolar.

Métallisation et sérigraphie pour MPO. « Ca fait 25 ans qu’avec les disques, on fait de la sérigraphie », sourit Loïc de Poix, décrivant la manière dont s’insèrent les fines tranches de métal (de l’argent le plus souvent) dans les circuits. Qui plus est, « les fournisseurs de machines-outils sont les mêmes pour le photovoltaïque» : MPO pourra capitaliser sur la relation de long terme construite avec eux. D’ailleurs, ces derniers se sont déjà préoccupés d’évoluer vers le photovoltaïque, la crise du marché du disque les ayant frappés plus en amont. 

Recherche fondamentale pour le CEA-Ines. Les organismes de recherche viendront à point nommé pour l’étape suivante, celle des ruptures innovatrices. L’effectif de 150 chercheurs de l’INES va d’ailleurs doubler. Objectif : améliorer le rendement de conversion. Du silicium au module, PV20 souhaite mener un projet de recherche de 40 mois pour atteindre la parité de réseau en décembre 2012. Sur ces 40 mois, 24 millions d’euros seront investis : 10 millions proviendront d’Oseo (60 % d’avances remboursables et 40 % de subventions). Chacun des partenaires dispose d’une quote-part de l’aide d’Oséo, Semco et MPO étant les bénéficiaires principaux.

Une production de 500 MW en 2020. Une première ligne de production devrait voir le jour en 2011. La capacité devrait ensuite grimper jusqu’à 500 MW en 2020. Dans les 5 ans, les partenaires espèrent ainsi générer un chiffre d’affaires de 540 millions d’euros et créer 490 emplois, dont 59 en R&D et industrialisation.

L’Asie en ligne de mire. Reste que MPO dispose d’usines en Thaïlande, où sont fabriqués ses disques et Blue-Ray. De quoi lui permettre, le moment venu, de convertir ces ateliers à l’atmosphère déjà propre (salles blanches) en lignes de production de cellules photovoltaïques. Une tête de pont asiatique rêvée pour alimenter les marchés chinois et indien. A moyen terme, le cocorico prend donc des couleurs plus réalistes : les fabricants de photovoltaïque doivent savoir raison garder. Made in France, d’accord, mais pour la demande française. Il serait trop bête de fermer des usines en Asie et de rater le train de la demande chinoise.

De la lecture

Publié : dim. 06 nov. 2011, 12:12 am
par ninix
A quand les panneaux solaires Français Question Question Mr. Green Mr. Green






Cellules photovoltaïques : PV20 vise le « made in France » Le 25 février 2010 par Ana Lutzky
énergies renouvelables


Contre le « made in china », le consortium PV20 lance une filière industrielle photovoltaïque entièrement française. Une étiquette patriotique dont il joue, du silicium au panneau sur le toit.
« J’entends dire depuis 50 ans qu’on ne peut pas produire en France », s’insurge Loïc de Poix, président du directoire de MPO, le spécialiste du disque optique à l’origine du projet. A l’heure où la refonte des tarifs de rachat du photovoltaïque mobilisent la filière et font ressurgir la question de la concurrence chinoise, le consortium PV20 fait figure de rassembleur de l’industrie française. Chef de file du mouvement, le fabricant MPO a plusieurs faits d’armes dans le semi-conducteur à son actif : face à Sony et Phillips, son entreprise familiale mayennaise a réussi à se positionner sur la fabrication de CD, disques optiques, DVD-Rom et autres mini-disc. Aujourd’hui, ses trois entreprises « rentables » crachent encore fièrement 400 millions de disques par jour. Un savoir-faire qu’il compte déplacer du marché disque, moribond, vers celui de photovoltaïque, en pleine croissance.

non compétitif. Pourtant, lors de notre enquête « Que peut-on encore produire en France », notre magazine établissait un constat sans appel : en Chine, le prix des modules est 35% moins élevé. Même en tenant compte des économies d’échelle et de main d’œuvre, la cellule franchouillarde de module coûte 0,7€/Watt de plus. Un avantage compétitif certainement poussé par... des subventions allouées par Pékin. Via PV20, le spécialiste du Blue-Ray veut faire mentir ce constat dès 2011. « Il n’y a pas de fatalité », réagit Loïc de Poix.

Objectif de son nouveau consortium : disposer en 2011 d’un panneau photovoltaïque « made in France » compétitif. Les 4 industriels (MPO, Emix, Semco, Tenesol) et le laboratoire Ines du CEA veulent tout simplement détrôner les géants mondiaux allemands, chinois, japonais. « La France compte 7 à 8 fabricants de modules, qui achètent leurs cellules… en Chine, ou ailleurs », récapitule le patron mayennais de MPO. Parmi eux, Tenesol, Sillia, Fonroche, Auversun, France watts, Solaire Direct, Voltec Solar, et Solarezo. Seule Photowatt, entreprise française intégrée, produit des modules depuis le wafer à partir du silicium, la transformation en cellule, jusqu’à l’assemblage (encapsulation, câblage…). Mais l’usine est loin d’inonder le marché hexagonal. « Le gouvernement incite le consommateur à mettre sur son toit des panneaux assemblés en France mais produits en Chine. C’est délirant ! » souligne Loïc de Poix. Le but n’est pas d’alimenter le déficit du solde extérieur, précisait pourtant le conseiller de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Environnement. « On veut prouver qu’on peut le faire en France » insiste Loïc de Poix.

la technologie la plus mature. Aucune innovation de rupture en vue. Le consortium vise une industrialisation rapide. Il fabriquera donc la technologie la plus mature : le silicium polycristallin à mono-jonction. « Mature ? Le cristallin n’est pas mature ! » réagit le mayennais. Si la technologie peut être considérée comme mûre dans le process, elle ne l’est pas selon lui dans la performance. « Certes, c’est la technologie la plus sûre et le plus productive », rectifie-t-il. Mais des progrès peuvent encore être faits, estime-t-il. Aujourd’hui, les cellules classiques ont un rendement de 16% (les technologies plus innovantes ne restituent la lumière qu’à 6-7%). Il est « possible d’aller jusqu’à 24% ». D’ailleurs, certains des prototypes du consortium vont dès aujourd’hui « au-delà de 16% ». Or un gain d'un point de rendement fait baisse le prix du Wc de 10%. « Nous allons qualifier des produits à 16,5 % de rendement, puis tendre vers les 20 % », cible-t-il. « On peut innover dans cinq ans, mais mieux vaut être présent sur le marché dès 2011. C’est la seule technologie à avoir plus de 25 ans de garantie. Les propriétaires veulent investir dans du certain. »

Réduire les coûts de fabrication. Outre la performance, des coûts de production dans le process même peuvent être gagnés. A chaque partenaire, son rôle dans l’étape de fabrication, et ses petits secrets pour gagner des points de rentabilité. Pour commercialiser des cellules dès 2011, PV20 entend s’appuyer sur les spécialités de ses membres.

Lingots et plaquettes de silicium pour Emix. Coulés et non moulés, les lingots occasionneront moins de pertes. Les nouvelles techniques de découpe des plaquettes avec du fil diamanté permettent 40% de gains, du fait de pertes de silicium moindres.

Modules et panneaux pour Tenesol. Intégrateur et fournisseur de systèmes photovoltaïques auprès des entreprises et des collectivités locales, Tenesol veillera par exemple à qualifier des cellules permettant la meilleur encapsulation possible, via son centre de R et D toulousain. Les tarifs favorisant l’intégration au bâti, les installateurs de toitures sont à la recherche de panneaux avec « le plus petit possible», « le plus performant ».

Lignes de production pour Semco. Leader européen sur la technique de diffusion, sa spécialité sur l’étape du dopage, qui rend la cellule conductrice, permet des gains de production de 15% à 20%. Un défi mené avec l’appui de son laboratoire Irysolar.

Métallisation et sérigraphie pour MPO. « Ca fait 25 ans qu’avec les disques, on fait de la sérigraphie », sourit Loïc de Poix, décrivant la manière dont s’insèrent les fines tranches de métal (de l’argent le plus souvent) dans les circuits. Qui plus est, « les fournisseurs de machines-outils sont les mêmes pour le photovoltaïque» : MPO pourra capitaliser sur la relation de long terme construite avec eux. D’ailleurs, ces derniers se sont déjà préoccupés d’évoluer vers le photovoltaïque, la crise du marché du disque les ayant frappés plus en amont. 

Recherche fondamentale pour le CEA-Ines. Les organismes de recherche viendront à point nommé pour l’étape suivante, celle des ruptures innovatrices. L’effectif de 150 chercheurs de l’INES va d’ailleurs doubler. Objectif : améliorer le rendement de conversion. Du silicium au module, PV20 souhaite mener un projet de recherche de 40 mois pour atteindre la parité de réseau en décembre 2012. Sur ces 40 mois, 24 millions d’euros seront investis : 10 millions proviendront d’Oseo (60 % d’avances remboursables et 40 % de subventions). Chacun des partenaires dispose d’une quote-part de l’aide d’Oséo, Semco et MPO étant les bénéficiaires principaux.

Une production de 500 MW en 2020. Une première ligne de production devrait voir le jour en 2011. La capacité devrait ensuite grimper jusqu’à 500 MW en 2020. Dans les 5 ans, les partenaires espèrent ainsi générer un chiffre d’affaires de 540 millions d’euros et créer 490 emplois, dont 59 en R&D et industrialisation.

L’Asie en ligne de mire. Reste que MPO dispose d’usines en Thaïlande, où sont fabriqués ses disques et Blue-Ray. De quoi lui permettre, le moment venu, de convertir ces ateliers à l’atmosphère déjà propre (salles blanches) en lignes de production de cellules photovoltaïques. Une tête de pont asiatique rêvée pour alimenter les marchés chinois et indien. A moyen terme, le cocorico prend donc des couleurs plus réalistes : les fabricants de photovoltaïque doivent savoir raison garder. Made in France, d’accord, mais pour la demande française. Il serait trop bête de fermer des usines en Asie et de rater le train de la demande chinoise.