ok! faut espérer que le vainqueur le soit aussi en réel comme ça il n'y aura pas débat, ce qui serait bien regrettable. pour etre plus précis sur leur capacité de descendre dans le vent, ce ne sont pas tellement les bateaux qui donnent ou pas l'avantage mais le choix des voiles qu'on fait les skippers. et le choix des voiles ils l'ont fait par rapport au bateau... les polaires des bateaux(vitesse cible/vent/angle) sont faites pendant les entrainements avec toutes sortes de conditions de vent de mer d'angles de voiles... il en sort les polaires du bateau qui moulinent ensuite dans les logiciels de routage sur un parcours VG,. il va en sortir par exemple que le foiler doit naviguer à" 135°" du vent en tirant des bords pour progresser dans le lit du vent. pour les dérives allant moins vite ca sera 145°. c'est un exemple avec un vent donné. le premier le foiler va donc s'équiper de voiles de portant plus plates, grand gennaker tandis que l'autre partira avec un spi asymétrique. la machine de prédiction ne fait pas tout, le skipper peut en décider autrement, peaufiner en fonction de son experience. LeCam navigue avec un spi, Bestaven(avec ses petits foils) ainsi que tous les bateaux à dérives. la lecture de leur route est parlante quand ils sont au contact. les dés sont jetés, il leur faut faire avec les voiles qu'ils ont à bord.
Est-ce que la mesure des distances fonctionne bien ? Au grossissement maxi de la cartographie, Isabelle serait passée à moins d'un mille de la pointe NE de la ZEA ! Une sacrée prise de risque !
La stratégie de LeCam a été, souvent, de rester plus nord que les autres à l'approche d'un front. ça lui permettait (le front se deplaçant vers l'Est sur un axe NO/SE)de rester plus longtemps dedans avec des vents de NO pour filer à l'Est. une fois que le front leur passe dessus ils touchent du vent d'ouest qui les obligent à aller vers le NE ou le SE(ne faisant pas de vent arrière), puis du vent de SO ils peuvent alors faire de Est à nouveau. les front vont toujours plus vite que la flotte, sauf en ce moment. il semble que le front butte sur une zone de molle. LeCam risque de rester avec du vent de NO jusqu'a la molle alors que leur salut est dans le sud.... faire pour Jean du SE avec du vent de NO l'obligerait à tirer des bords. ses petits camarades qui ont persisté, eux vers le sud, se trouve dans le SO de Jean, ils devraient, eux, bénéficier plus vite que Jean de la bascule à l'ouest et donc descendre avec moins de problème que LeCam. c'est vu de mon bureau, bien sur, ou alors LeCam a une autre idée à plus long terme pour rester dans le nord, wait and see...
ça tire dans tous les sens.le problème , la zone de molle qui s'étend le long de la Zone interdite devant eux. Bestaven engagé tente sa chance le long de la zone, Ruyant semble, en espérant que ça ne soit pas à cause d'un problème, tenter sa chance par le nord en essayant de choper un flux de SO en arrière de la dépression qui se trouve dans leur nord et qui va descendre devant leur route. rien n'est simple, ça joue, pour espérer se sortir au plus vite des calmes qui les attend sur la route.
Merci Igloo, c'est compliqué d'etre clair à l'écrit sans support! bon Ruyant lache l'affaire et se replie sur le sud. Dalin à la vacation ce matin perle du coup de Ruyant en expliquant qu'il l'avait vu aussi et que le teaming était tendu. à l'entendre on comprend bien que c'est le skipper qui fait sa route et pas le routage qui dicte le parcours, pour les bons bien sur. le routage au vu des prévisions vous donnent une route, si vous le tordez un peu le routage, par exemple en avançant un peu l'arrivée des systèmes, en midifiant les polaires, compte tenu de l'état du bateau, de la mer, du bonhomme vous arrivez à un résultat des fois bien différent. ensuite évaluer les risques en gain et en perte si ça ne marche pas etc. etc. , le job du skipper ou du routeur qui fera la différence. on voit bien que le groupe de Lecam qui était à vue il y a de ça 2 jours c'est un peu éparpillé alors qu'ils ont les memes fichiers et pour certains quasi les memes polaires. en attendant la météo va jouer avec les nerfs des skippers, devant. dans le grand sud, pendant le vendée globe, les bateaux ont tendance à faire le parcours dans les memes temps, d'édition en édition, 29 jours pour Desjoyeaux, Gabrt, LeCleach, sur les trois dernères éditions. ils vont au gré des systèmes qui les poussent, les ralentissent, vers l'Est.
zone de calme devant donc arret au stand alors que le vent revient par derrière. vent qui se déplace vers l'Est. c'est ce vent là qui va ramener Dalin au niveau de Bestaven ralentit. l'élastique se tend et se détend. ah j'avais oublié de valider la réponse ci dessus! entre temps l'écart a bien diminué. Bestaven devrait tirer profit de sa position plus sud que les autres. Ruyant va vite mais avec un cap le faisant pointer encore plus vers le nord et vers une zone sans vent. empanner de suite le ferait traverser la piste, il doit attendre que le vent tourne pour qu'il puisse faire un cap décent sur l'autre bord. Bestazen et Dalin vont à la meme vitesse mais Bestaven fait un cap au 72 tandis que dalin pointe au 65°. 7° c'est pas rien à terme. l'écart se verra plus quand Dalin et Ruyant fera cap vers le sud ete se recaleront derrière Bestaven.