Pour détendre l'atmosphère ? Il ne faudrait pas que Jean-Paul soit victime du "biais d'ancrage".
Pompé sur Internet:
Qu'est-ce que le biais d'ancrage ? Le biais d'ancrage ou parfois biais de point de départ décrit notre tendance à trop nous appuyer sur la première information que nous recevons. Lorsque nous prenons une décision, notre premier point de référence agit souvent comme une "ancre".
Igloo avec mes excuses
La ligne de mouillage
- Thélia
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Re: La ligne de mouillage
Je m'interroge sur l'éventualité d'ajouter un guindeau manuel ce qui me permettrait de voir plus grand au niveau de la chaine et peu être passer à la Kobra 10... mais est ce raisonnable, pour le budget non mais pour mon dos et l'éventualité ou ce serait madame qui pourrait remonter l'ancre sans trop d'effort, oui!
- Thélia
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Re: La ligne de mouillage
Pour éclairer Koala,
Un vends de 40Nds (74km/h - 20.55 m/s), c'est une force de 52kg/m² à prendre en compte... et ça peut faire mal.
Dans mon cas, position de face, 2.50l x 1.40h x 52 = 182kg de vent + 1350kg à vide, le câblot en diam.12 est trop juste et n'offre que très peu de sécurité... et si le bateau se met en travers... 7.00L x 1.40 x 52 = 510kg de vent.
A cela, il faut ajouté la force de l'eau sur la coque.
Bien sûr, il n'est pas conseillé de mouillé sous 40Nds de vent mais quand tu te retrouves dans cette situation... vaut mieux assurer.
Un tableau pour vous aider et peut être vous faire peur ! 61.2m/s, c'est 220km/h ou 119 Nds... mais là, votre esquif est en vrac sur la plage ou les rochers.
Un vends de 40Nds (74km/h - 20.55 m/s), c'est une force de 52kg/m² à prendre en compte... et ça peut faire mal.
Dans mon cas, position de face, 2.50l x 1.40h x 52 = 182kg de vent + 1350kg à vide, le câblot en diam.12 est trop juste et n'offre que très peu de sécurité... et si le bateau se met en travers... 7.00L x 1.40 x 52 = 510kg de vent.
A cela, il faut ajouté la force de l'eau sur la coque.
Bien sûr, il n'est pas conseillé de mouillé sous 40Nds de vent mais quand tu te retrouves dans cette situation... vaut mieux assurer.
Un tableau pour vous aider et peut être vous faire peur ! 61.2m/s, c'est 220km/h ou 119 Nds... mais là, votre esquif est en vrac sur la plage ou les rochers.
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Re: La ligne de mouillage
Merci Jean-Paul
Dans son bouquin sur les mouillages, Alain Grée donne les chiffres concernant la pression du vent sur nos voiliers en intégrant les surfaces relatives du gréement.
Le calcul sur lequel j'avais un doute est qu'il ne considérait que la surface de la coque de face, en lui attribuant un coefficient de 0.7 (biseau), et ne prenait pas en compte la coque en travers...ce qui fausse un peu les valeurs.
Finalement en prenant un coefficient 1 (surface plane), comme tu le fais, pour la pression du vent, on sait que l'on a une marge de sécurité.
En revanche, ce que je ne comprends pas dans ton calcul, c'est le fait que tu rajoutes le poids du bateau à la pression du vent, comme s'il s'agissait de le soulever ? En fait au mouillage, seule la pression du vent rentre en ligne de compte...même si les vagues viennent rajouter un peu d'effet pervers !!
En ce qui concerne l'arrivée dans un mouillage par > de 40 nœuds de vent, ou subir un F9/10 déjà ancré, ça m'est arrivé plusieurs fois et je ne suis pas le seul.
Je me souviens d'une arrivée, par forte tramontane à Cadaquès en fin de traversée depuis les Baléares en 1992. Nous avions pris sur les 2 derniers milles 45 nœuds établis avec des rafales à > 55 nœuds (confirmés par les sémaphores) et les vagues qui allaient avec. Lors de l'entrée dans la baie, le vent était toujours à > 40 nœuds, mais sans vagues, ce qui me semblait presque un doux zéphyr !
Ceux qui connaissent le coin, savent que les fonds ne sont pas de bonne tenue et j'avais mouillé par > 10 m avec ma CQR en balançant toute la ligne, 25 m de chaîne (à l'époque) et 50 m de câblot. Pour la nuit j'avais affourché avec la deuxième ancre et une touée de 60 m.
Un dernier point, concernant les résistances des câblots (polyamide ou polyester); voir le tableau donné par les Cordage Gauthier. Contrairement aux essais d'ancres, tellement dépendants des fonds, une charge de rupture d'un câble se mesure indiscutablement au dynamomètre.
Question: Quelle est la CMU, par rapport à la charge de rupture 50/70 % ?
Amitiés
Dans son bouquin sur les mouillages, Alain Grée donne les chiffres concernant la pression du vent sur nos voiliers en intégrant les surfaces relatives du gréement.
Le calcul sur lequel j'avais un doute est qu'il ne considérait que la surface de la coque de face, en lui attribuant un coefficient de 0.7 (biseau), et ne prenait pas en compte la coque en travers...ce qui fausse un peu les valeurs.
Finalement en prenant un coefficient 1 (surface plane), comme tu le fais, pour la pression du vent, on sait que l'on a une marge de sécurité.
En revanche, ce que je ne comprends pas dans ton calcul, c'est le fait que tu rajoutes le poids du bateau à la pression du vent, comme s'il s'agissait de le soulever ? En fait au mouillage, seule la pression du vent rentre en ligne de compte...même si les vagues viennent rajouter un peu d'effet pervers !!
En ce qui concerne l'arrivée dans un mouillage par > de 40 nœuds de vent, ou subir un F9/10 déjà ancré, ça m'est arrivé plusieurs fois et je ne suis pas le seul.
Je me souviens d'une arrivée, par forte tramontane à Cadaquès en fin de traversée depuis les Baléares en 1992. Nous avions pris sur les 2 derniers milles 45 nœuds établis avec des rafales à > 55 nœuds (confirmés par les sémaphores) et les vagues qui allaient avec. Lors de l'entrée dans la baie, le vent était toujours à > 40 nœuds, mais sans vagues, ce qui me semblait presque un doux zéphyr !
Ceux qui connaissent le coin, savent que les fonds ne sont pas de bonne tenue et j'avais mouillé par > 10 m avec ma CQR en balançant toute la ligne, 25 m de chaîne (à l'époque) et 50 m de câblot. Pour la nuit j'avais affourché avec la deuxième ancre et une touée de 60 m.
Un dernier point, concernant les résistances des câblots (polyamide ou polyester); voir le tableau donné par les Cordage Gauthier. Contrairement aux essais d'ancres, tellement dépendants des fonds, une charge de rupture d'un câble se mesure indiscutablement au dynamomètre.
Question: Quelle est la CMU, par rapport à la charge de rupture 50/70 % ?
Amitiés
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Re: La ligne de mouillage
Le livre « Tout savoir sur le mouillage » de Alain Poiraud, paru en 2003 me paraît encore 20 ans après incontournable pour qui s’ intéresse à la question.
Notamment les efforts subis par les lignes de mouillage.
Amitiés
Notamment les efforts subis par les lignes de mouillage.
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Re: La ligne de mouillage
la ligne de mouillage doit retenir la pression du vent, des courants, de la houle mais aussi la masse du bateau...
sinon, une ligne avec câblot de 8 serait suffisante, du moins si je ne me trompe pas.
Pour mon calcul, j'ai fait basique afin de tenir compte du mat, baume, enrouleur...
Est ce faux de penser qu'à un moment la ligne de mouillage doit retenir un impact de la masse par la vitesse ² ?
Après, je ne suis pas un spécialiste. Juste que j'ai quelques notions des forces impactant un ouvrage (séisme, vent, vent turbulent, freinage, accélération, neige)
sinon, une ligne avec câblot de 8 serait suffisante, du moins si je ne me trompe pas.
Pour mon calcul, j'ai fait basique afin de tenir compte du mat, baume, enrouleur...
Est ce faux de penser qu'à un moment la ligne de mouillage doit retenir un impact de la masse par la vitesse ² ?
Après, je ne suis pas un spécialiste. Juste que j'ai quelques notions des forces impactant un ouvrage (séisme, vent, vent turbulent, freinage, accélération, neige)
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Re: La ligne de mouillage
En 1986, lorsque j'ai eu Koala V (au printemps), nous l'avons équipé du mieux possible pour la croisière d'été aux Baléares, mais je n'avais pas eu le temps d'installer un guindeau. J'avais donc en mouillage principal, une FOB HP de 16 kg, avec 25m de chaîne de 8 mm et 50 m de câblot.
Toute cette ferraille mouillée pesait un bon demi quintal, mais je n'ai jamais eu de difficultés pour la remonter à bord, au cours des dizaines de mouillages pratiqués. Majorque, Ibiza, Formentera, Iles Columbretes, Costa Brava.
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Re: La ligne de mouillage
Mais en 86, Christian tu avais 46 ans, des muscles d'acier
Au même âge, je soulevais 120 kgs au développé-couché et 360kg à la presse pour les quadriceps. Je n'étais pas encore tombé lourdement (fracture de la clavicule avec complications qui a sonné le glas à mes modestes ambitions) et je faisais de la course cycliste en modeste amateur avec tout l'entrainement de forçat qui va avec au sein d'un club.
Amitiés
Au même âge, je soulevais 120 kgs au développé-couché et 360kg à la presse pour les quadriceps. Je n'étais pas encore tombé lourdement (fracture de la clavicule avec complications qui a sonné le glas à mes modestes ambitions) et je faisais de la course cycliste en modeste amateur avec tout l'entrainement de forçat qui va avec au sein d'un club.
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Re: La ligne de mouillage
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Re: La ligne de mouillage
Merci de l'intention Christian.
J'avais émis la possibilité de mettre un guindeau manuel pour les raisons que j'avais suggéré.
Qu'en pensez-vous ? Quitte à en trouver un d'occasion en bon état ...
J'avais émis la possibilité de mettre un guindeau manuel pour les raisons que j'avais suggéré.
Qu'en pensez-vous ? Quitte à en trouver un d'occasion en bon état ...