Le Bar Du Port

Sur mon ST60, c'est l'inverse: quand le loch n'est pas en service, il affiche le vent réel et il a besoin des infos du loch pour calculer le vent apparent.
Les infos du GPS peuvent être utiisées en cas de panne du loch, mais faussent le résultat car c'est la vitesse sur l'eau et non pas sur le fond qui est prise en compte pour ce calcul.
En même temps, on est pas à 1 ou 2 noeuds près pour la mesure du vent, mais j'aime bien quand tout marche selon les bons critères.

Un anémomètre ne peut mesurer que le vent apparent ( le bateau se déplace).
Le vent réel sur un bateau ne peut être évalué que par calcul.
Quand tu es au port, bateau amarré, vent réel et vent apparent sont confondus.
Le vent réel est calculé en ajoutant le déplacement du bateau au vent mesuré à l’anémomètre, ce calcul est plus exact en incorporant les données du GPS.
Si on incorpore les données du loch seul, le vent réel obtenu ne tient pas compte du courant ni de la dérive.
Amitiés
PS : j’ai aussi à bord du ST60, quelque peu obsolète mais qui fonctionne encore bien.

Exact, je me suis emmêlé les pieds parce que le loch est hors de l'eau ( bateau à terre ) et que le ST60 que j'ai sous le nez est calé sur le vent réel. Qui du coup est aussi le vent apparent.
J'ai juste oublié de réfléchir, et cela est une bonne illustration de mon propos dans un post précédent sur la perte progressive des capacités cognitives.
Je veux bien accepter un gage...

Et que penser des mouvements de la tête de mât induits par l'état de la mer et la réaction de la carène (roulis et langages) tête de mât où se trouve justement l'anémomètre/girouette ?
Et encore, je vous ai fait grâce de l'action des vagues sur la vitesse du bateau selon la position du bateau dans la vague.
Igloo taquin

C’est justement le rôle de la temporisation de lisser ces mesures pour les rendre interprétables et fiables dans la mesure du possible.
Les centrales de navigation sophistiquées modernes intègrent la gîte et pour les outils les plus aboutis, les accélérations et la torsion du mât.
Amitiés

Bonjour
Sur les instruments du bateau j’ai le vent apparent
Mais sur les instruments du Gps j’ai le vent apparent et vent réel
C’est lui qui fait le calcul de la différence entre tenant compte de la vitesse du bateau et du cap et du vent apparent
si j’ai bien tout compris ??!!!!

L’anémomètre mesure la force et le gisement du vent apparent.
La centrale intègre ces données avec les données du GPS : SOG et COG et les données du loch : STW et du compas : HDT.
La centrale calcule alors le vent réel : vitesse TWS et angle TWA.
Elle peut aussi te donner la dérive et la direction géographique du vent réel.

Amitiés

Pour rester sur le sujet, en ce moment, je suis sur un lac (DER) et donc pas de courant ou alors infime.
Pour étalonner le speedo, j'attends d'avoir plusieurs comparaisons avec le GPS. J'en déduirai une valeur de correction... et je vérifierai à nouveau.
J'espère avoir fait cela avant le 20 juin... date prévue pour emmener le bateau vers Noirmoutier où il y aura du courant, la marée etc...

Il y a toujours une solution facile même si ce n'est pas la plus efficace.
Du temps de la navigation astro, on expliquait aux hésitants de se contenter de la méridienne pour se caler sur la latitude du lieu de destination et donc d'être sûr d' arriver.
Maintenant il suffit de naviguer au GPS en route fond vers la destination si le vent le permet , ce sera simple. Si on doit tirer des bords plus compliqué mais toujours possible.
Pas de raison donc de se prendre la tête. C'est ça la croisière arriver sans subir une obsession d'efficacité. A contrario de la régate. Selon son bon plaisir.
Igloo épicurien

Igloo a écrit : ↑mar. 04 juin 2024, 10:18 am Il y a toujours une solution facile même si ce n'est pas la plus efficace.
Du temps de la navigation astro, on expliquait aux hésitants de se contenter de la méridienne pour se caler sur la latitude du lieu de destination et donc d'être sûr d' arriver.
......
Igloo épicurien

C'était même la seule méthode valable du temps de la marine à voile, lorsque la mesure du temps, et donc par déduction celle de la longitude, n'était pas facile.
Le chronomètre marin a été mis au point par un Anglais (Harrison) en 1767 et a permis de déterminer avec beaucoup plus de précision la longitude des lieux et îles.
Pour son voyage d'exploration La Pérouse aurait obtenu de Louis XVI l'autorisation de rencontrer, à titre plus ou moins privé, certains milieux britanniques pour acquérir un de ces fameux chronomètres....

Ceci dit, pour aller à Noirmoutier, même avec un loch pas très bien étalonné, notre ami Thélia ne devrait pas avoir trop de difficultés de longitude

Amitiés