Le Bar Du Port

nautile a écrit : ↑sam. 30 nov. 2024, 9:18 pm Bonjour Thélia
Drisse de génois au cockpit, si tu as un génois sur enrouleur, cela n'est pas une priorité.
Amitiés

Pas une priorité, mais quand même: si tu veux régler la tension du guindant selon les conditions de vent ou simplement choquer un peu la drisse pour avoir un enroulement facile et régulier, c'est mieux de ne pas être obligé d'aller au pied de mât pour effectuer ces réglages.

Olof, Igloo
Vous avez raison, je parlais juste de priorité si Thélia avait un choix à faire.

Igloo a écrit : ↑dim. 01 déc. 2024, 11:29 am Pour répondre à Nautile (que je salue) en l'absence de winch de mât, sans retour vers un winch on aura du mal à etarquer la drisse. Il faut donc prévoir une possibilité volante de retour vers ce winch. Coinceur sur le mât, poulie au pied et longueur de drisse pour retour winch.
Igloo tatillon

Je te salut aussi mon ami.

Igloo a écrit : ↑dim. 01 déc. 2024, 11:22 am Remarque. Ce problème de réglage de la balancine de bôme peut être résolu par la présence d'un halebas poussant à condition qu'il soit assez puissant.
En effet sa présence dispense d'une balancine dans la mesure où il empêche la bôme de descendre mettant le halebas sous pression.
S'il est trop "mou" la bôme sera trop libre surtout si on s'appuie dessus.
Igloo complet

C'est ce que j'ai installé depuis de nombreuses années et en suis très satisfait. Le bout de commande revenant au cockpit.
Une fois bien réglé, les prises de ris se font très facilement, avec une bôme toujours horizontale.
J'ai cependant conservé la balancine, fixée en bout de bôme, juste tendue pour qu'elle ne fouette pas. Elle pourait servir en drisse de secours.
Amitiés

Rappel important.
Chaque drisse ou manœuvre doit être marquée par tout moyen (marker, scotch, couture .....) à chaque position d'emploi.
Exemple: drisse de GV. On peut faire une première marque quand la GV est vraiment hissée à fond (la marque à ne pas dépasser sans risque). Puis on la marque quand on l'a choquée pour prendre le premier ris puis les autres ris. Vous avez compris le principe.
Très utile pour gagner du temps et de l'efficacité surtout de nuit.
Y compris la chaîne !!! Pour connaître la longueur du mouillage.
Igloo perfectionniste

Alors, l'accastillage relatif au(x) tangon(s).
On commence par réfléchir à sa position de repos: sur le pont, dans les filières ou le long du mât ? Le choix peut dépendre de la fréquence d'usage. Très souvent, le long du mât (si possible) peut s'avérer le plus facile et pratique.
Ne pas oublier que le tangon permet à une voile d'aller chercher le vent alors qu'il est perturbé derrière la GV et de la maintenir dans cette position. Donc il n'est pas réservé au spi, il va servir au génois et même au genaker ou autre asymétrique pourtant amuré sur l'étrave (ou bout-dehors), même si sûr emmagasineur.
En effet rien ne nous empêche de porter l'amure en bout de tangon pour après la ramener sur l'étrave prête à être enrouler à nouveau. Il va falloir prévoir un accastillage spécifique.
Pour le tangon on aura besoin d'une balancine pour le maintien en hauteur de son extrémité opposée au mât. Pour son extrémité coté mât, le mât doit être équipé d'un anneau ou d'une cloche selon l'embout du tangon si possible réglage en hauteur (sur rail, comparable au chariot d'écoute de génois, piston ou mieux cordages). Indispensable sous spi, moins sous génois.
En plus de la balancine, on aura un halebas avant dont le point de tire se situera au centre sur la plage avant légèrement sur l'arrière du point d'ancrage de l'étai.
Pour le spi on embarquera une paire d'écoutes dédiées qui nous servira pour l'envoi du génois sur le tangon.
Jusque là rien que du classique. Sur tous mes bateaux depuis mon TDM, j'ai ajouté un deuxième halebas mais vers l'arrière cette fois-ci. Pourquoi ?
Plus le bateau est grand plus la manœuvre du tangon devient scabreuse et le fait d'avoir ce halebas arrière et une écoute de spi permet de gréer le tangon indépendamment de la voile, le tangon complètement bloqué par cette triangulation balancine/halebas avant/halebas arrière puis de mousquetonner l'écoute de spi soit sur le point d'écoute du génois soit sur le point de bras (l'écoute au vent du spi) sans jamais avoir pris le moindre risque que ça se passe mal. Indispensable en solitaire en croisière sans doute idiot en régate en equipage.
Donc on aura à prévoir l'accastillage et le plan de pont correspondant à la présence ( par tangon) d'une balancine, de 2 halebas, de 2 écoutes de spi et de l'accastillage sur le mât.
Quand je vous disais avoir 26 retours sur Igloo!!!
Reste l' accastillage de la GV pour boucler le plan de pont. A suivre.
Igloo didactique

J'ai relu plusieurs fois mais j'avoue qu'un schéma ou des photos m'aideraient... Pas projeteur pour rien.
Je n'ai pas encore l'expérience et je comprends mais il faut m'expliquer longtemps
Thélia dans le brouillard

Tout ce qui est décrit correspond au plan de pont d'Igloo résultat d'années de navigation en mode croisière au long cours en equipage réduit au couple.
Donc c'est très personnel et inspiré du monde de
la régate que j'ai pratiqué aussi.
Malheureusement je suis nul en dessin et Igloo vit sa vie acheté par un jeune couple qui prépare un TDM en eaux chaudes séduit justement par son plan de pont.
En MP je donne mon numéro de téléphone si ça devient nécessaire !
Igloo limité

Merci. Je veux bien ton numéro, ce serait plus simple pour échanger que l'écrit.

En fait il est déjà sur mon profil Igloo.