Personnellement, j'ai du mal à accuser le matériel pour degrever l'utilisateur. Oo Soyons clairs: quand on fait une connerie alors qu'on a un matériel au top du top il faut l'admettre. Figaro ou pas. Le vrai combat reste la maîtrise de notre matériel. Igloo énervé
Igloo, je ne disais pas autre chose en citant adrena et les erreurs de navigation par défaut de règlage
Je suis bien persuadé que dans l'immense majorité d'entre nous pour ne pas dire la quasi totalité, nous sommes d'accord pour affirmer que" la navigation électronique" représente un après et nous tenons à aider ceux qui sont restés dans l'avant à venir nous rejoindre sans crainte. Maintenant que ceux qui veulent rester comme avant grand bien leur fasse en toute connaissance de ce qui les attend dans la navigation électronique, une fois la phase d'apprentissage maîtrisée. Igloo didactique
j utilise toujours cartes papiers,régle et compas a pointes sèches , avant tout pour le plaisir , pour expliquer aux petits nouveaux , et pour entretenir les automatismes au cas ou mon traceurs se mettrait en gréve , ce qui il me semble peut arriver a tous moments
Mais il n'est que Capitaine de Vaisseau, sur la photo !!!
Et pour revenir à sa règle et éviter de se tromper dans le relèvement, son utilisation est très bien expliquée dans le Cours des Glénans (au moins les premières éditions).
Bonjour à tous, Je trouve cette opposition entre Avant et Après assez simpliste et pour le moins stérile. Que dirait-on de celui qui s'étonnerait de voir certains naviguer sur des bateaux de trente ans d'age? Bien évidemment l'utilisation des moyens de navigation électroniques est un progrès et un confort que je serais le dernier à nier, sachant que je les utilise depuis bien longtemps. Ces moyens ont toutefois quelques effets que je considère comme préjudiciables à une navigation pertinente. Faire sa navigation sur un écran de quelques pouces devient vite problématique si la croisière envisagée dépasse la centaine de milles: difficile d'avoir la vision globale que donne la carte papier sur laquelle les marques ne disparaissent pas en même temps que bougent les doigts. Et s'il s'agit de traverser un océan, on se rappèlera avec intérêt ce qui est arrivé au voilier Vestas Wind qui s'est échoué sur l'archipel des Cargados dans l'océan Indien lors de la Volvo Race 2014-2015! De plus, question soulevée au sujet des cartes papiers, celle de la mise à jour: il est bien connu que outre sa gratuité, le grand succès rencontré par OpenCpn tient dans sa capacité à utiliser les CM93, tombées du camion et dont la mise à jour date....euh???? Cette question concerne aussi les applis. Par ailleurs se pose aussi la question de la qualité des applis! J'ai fait la dessus une expérience intéressante en 2011, en installant plusieurs applis pour iPad: Navionics, iNavx, Plan2Nav, Seaiq, et plus tard iSailor. J'ai ensuite fait des comparaisons entre les applis en essayant de les corréler avec les cartes papiers dont je disposais, ainsi que la cartographie CMap du traceur et celle des logiciels de nav que j'avais sur ordinateur. Toutes comportent des erreurs mais certaines plus que d'autres, en particulier sur les valeurs des sondes, et la présence de hauts fonds. J'ai pu à partir de cela me faire une opinion précise sur la confiance à accorder à ces applications. J'ai fini par en adopter une, mais dont je corrèle les valeurs avec les autres cartographies disponibles à bord. Pour un exemple très instructif de ce que à quoi la foi (aveugle?) en sa cartographie électronique peut mener, je suggère la lecture de l'article "Ca vous est arrivé de V&V" de juin (je ne suis pas sur du mois) relatif à l'échouement d'un voilier à la sortie de l'Elbe vers Cuxhaven. Sur la foi de sa cartographie qui n'indiquait pas le haut fond perfide sur lequel il est resté perché jusqu'à ce que l'on vienne le remorquer, le navigateur s'en est pris au service balisage Allemand, supporté en cela par le/la journaliste: en fait une simple verification sur les cartes officielles et sur d'autres applis dont openCpn, lui aurait évité de se couvrir de honte: le haut fond est signalé et s'il avait en plus respecté le balisage il ne l'aurait pas touché. Morale de l'histoire: doubler voire tripler les verification surtout si vous sortez des sentiers battus...et encore! Mais me direz vous qu'en est-il de la navigation à l'ancienne? Tout simplement qu'à force de faire faire le boulot par l'ordinateur notre cerveau s'appauvrit, et que pour repérer les erreurs de cartographie il faut savoir lire les cartes et c'est une pratique qui s'est beaucoup perdue. Evidemment la multiplicité des information disponibles sur les écrans occupe l'esprit, mais le fait-il réellement travailler? Voila quelques reflexions qui expliquent pourquoi je pratique la navigation à l'ancienne...enfin n'exagérons pas le loch est électronique ainsi que le sondeur et la montre à quartz (enfin celle que j'utilise pour l'astro!), et je vérifie sur la cartographie électronique! Enfin je n'ai pas fait le coup, de la panne électrique, du coup de foudre, ou de la dégradation du signal GPS...bref de tout ce qui pourrait en un instant nous priver de notre game boy, et nous laisser espérer que les piles de la VHF ne sont pas à plat! Bonne soirée Alain
Belle plaidoirie. Ne voulant pas débattre mais seulement décrire tout simplement "ma" façon de naviguer et l'équipement qui me le permet, je suis entièrement d'accord avec Alain qui nous démontre que c'est le navigateur qui fait la différence dans sa compétence et son aptitude à garder son cerveau actif (dixit) à la TAC (carto papier ou non mais à jour....) mais aussi sur le pont. La navigation restera un "art", à nous d'être "artiste" avec les bons pinceaux et de faire du bel ouvrage. Igloo vigilant