Bonsoir Merci pour ton explication, et les repères par rapport à la norme NF C 15 - 100. Peux tu stp nous faire un petit schéma de câblage des diodes ? et tant qu' à faire, envisages tu l'intérêt d'ajouter des composants annexes pour cette fonction ?
Par ailleurs, au lieu de diodes zéner , on trouve à pas très cher des schottky de forte intensité et de tension 30V qui se mettront normalement en claquage inverse avant les 48V fatidiques, et qui au fond fonctionneront comme des zéners. Attention à la puissance à dissiper le temps que les protections classiques interviennent! En l'attente de ton schéma, je ne sais pas si ce que je dis est pertinent, merci pour ta réponse
Merci pour le schéma. Je vais faire des essais cet hiver pour entre autres vérifier les valeurs à choisir et le type de condensateur à prévoir, surtout pour l'élimination des parasites HF. Quant au choix des diodes, les courants ne devraient pas être très importants en valeur moyenne, mais des transitoires pourraient être violents en cas de défaut. La piste des diodes Schottky n'est pas intéressante pour la tension de seuil, mais la rapidité de commutation limitera les transitoires. Ce n'est donc pas idiot de choisir des diodes rapides. . mais le choix des diodes devra permettre à la diode de " tenir le coup" le temps que le disjoncteur ou le fusible intervienne. Cela est donné par deux caractéristiques : le courant de crête maxi, et le " i².t". Prévoir une diode dont le " i².t " soit au moins le double de celui de l'organe de protection en place.
Par exemple : un fusible type gG ( standard de base) calibré à 16A a un i²t compris entre 300 et 1000 A².s .
Si on part sur des doubles diodes par exemple chez ST micro le modèle STTH10002, le i²t est nettement supérieur à celui du fusible, on trouve ça chez Farnell à 17,2 euros pièce, et il en faut deux. Si on ajoute un condensateur de 10 nF, 600V, quelques cosses, ;.. je ne sais pas combien c'est vendu dans le commerce, mais je sens qu'il y en aura un l'été prochain sur mon bateau.
bonne analyse de gibule. Dans le montage proposé par ninix , l'isolation présentée au continu ne sera que de 1,2v, avec des diodes Schottky l'isolation tombera à 0,7 v. Pas suffisant. Je crois me rappeler que dans les montages vendus dans le commerce on utilise 2 redresseurs en cascade (Schéma fourni par Voilbreizh en 2010). Ce qui porte à 2,4 v le seuil d'isolation. Vis a vis du temps de réponse d'un disjoncteur différentiel (120ms) , la rapidité de n'importe quelle diode (qui se chiffre en micro-seconde) sera suffisante.
Pour le condensateur , un modèle non polarisé de 2,2µF type C368 (100v ou 250v) découplé par 100 nF ceramique conviendra parfaitement
Enfin je préconise de tester votre montage, à l'installation puis annuellement, pour mettre en évidence une "panne dormante" pour cela réunir la phase à la masse de votre bateau par l’intermédiaire d'une résistance ; 2W 6700 ohm. Avec cette valeur le différentiel devrait déclencher. (220v/6700 ohm = 33 mA) Attention prendre garde que personne ne monte à bord à cet instant précis (au cas ou le montage ne marche pas) Si cela ne fonctionne pas c'est que soit vous êtes au neutre (tester l'autre conducteur) soit cela ne fonctionne pas essayer alors avec 5600 ohm soit 39 mA
Captainefree. Il est possible que tes problèmes de corrosion soit tout autres Des voisins avec des coques Alu, des courants de fuite venant des autres navires. Des pièces d'accastillage en bronze avec des haubans inox. mesure avec un simple voltmètre les ddp (tensions) entre le gréement, la quille, les winchs et l'arbre d'hélice. même contrôle sur les pièces précédentes avec la terre du quai . On peut accepter jusqu'a 0,4 v au dela tu fais remonter l'info. voltmètre sur la position continu, calibre 2v
Le sujet continue de m'intéresser mais j'ai vendu mon bateau concerné qui est désormais en port à sec ...donc à l'abri de ces courants baladeurs ! Encore merci à tous
Bonsoir phoque 59 La rapidité des diodes sert à minimiser le temps de réponse en recouvrement inverse, et surtout à diminuer les transitoires de commutation qui provoquent du bruit HF. Le temps de réponse pachydermique des différentiels fait qu'il faut en tenir compte pour le i²t mais cela n'a pas de relation directe avec la rapidité des diodes.
Par ailleurs, je ne sais pas s'il faut vraiment aller jusqu'à plus d'un volt de seuil. Je m'explique : Deux schottky en série créent un seuil d'environ 0,7V, tout à fait d'accord. Une fois dépassé ce seuil, s'il subsiste 300mV de gradient, ce n'est pas très grave. A t on souvent des différences de potentiel supérieures à 1V à gérer ? Si on ne dépasse pas souvent le volt, à quoi bon mettre deux ponts en série ? S'il faut vraiment des diodes normales, no problem, j'aurais préféré des schottky pour les commutations, mais de là à mettre deux ponts... ??? Certes, on trouve peut être ça dans le commerce, mais de nombreux appareils professionnels de potentiométrie sont étalonnés jusqu'à 1,5V.