On suppose que la position du canot de survie et son lancement ont été réfléchis pour optimiser les chances de réussite. Ne pas oublier de rendre solidaire le bib et le bateau par l'amarrage sérieux du bout de déclenchement de la percussion de la bouteille (peut-on faire confiance au couteau présent dans le bib pour couper le dit bout?).
Maintenant, avant le départ, "former" l'équipage à cette extrémité en passant le temps qu'il faut à expliquer fonctionnement et localisation du bib, de l'éventuelle balise de détresse, de la VHF ASN (et/ou de la HF), téléphones portables avec N° du Cross ou mieux satellites, du grab bag avec nourritures et boissons adapté à l'équipage, du grab bag avec les papiers de chacun et une pharmacie de base, la VHF portable et sa batterie de rechange, des gilets de sauvetage ...... Rien n'est à négliger, sur le moment il sera trop tard.
La décision. On ne dira jamais assez qu'on abandonne pas son navire. C'est lui qui vous abandonne malgré tout ce qui a été tenté pour éviter d'en arriver là. Les circonstances de cet abandon sont tellement diverses que chaque cas est probablement spécifique et ne peut faire l'objet d'une description particulière.
Le malheur est toujours la combinaison de plusieurs facteurs qui en se cumulant font la catastrophe. Un au moins des facteurs est à notre maitrise: la préparation anticipée à l'évènement abandon de navire. Ne nous en privons pas.
Igloo