Panneaux solaires fixes ou orientables ?
Publié : lun. 26 sept. 2011, 12:52 pm
Lorsque on n'a pas ou que l'on ne veut pas de portique, mais que l'on veut installer des panneaux solaires, la solution du mâtereau avec un panneau orientable sur rotule semble être la meilleure.
Mais si on a un portique, faut-il prévoir des panneaux orientables ou simplement des fixes à plat sur ce portique ?
Lorsque le bateau est en hivernage au port et qu'il s'agit uniquement de maintenir les batteries à pleine charge la position à plat est bien suffisante. Mais en croisière d'été et au mouillage, lorsqu'il faut compenser les consommations du frigo, de l'éclairage, des instruments etc, qu'en est-il ?
La zone de navigation a certes beaucoup d'importance, car les valeurs ne seront pas les même pour ceux qui naviguent en Méditerranée par rapport à ceux qui sont dans la Baltique.
L'avantage du panneau sur rotule est que l'on peut l'orienter exactement perpendiculairement au soleil, pour avoir un rendement maximum.
Mais le soleil tourne, la terre tourne, le bateau tourne (autour de son ancre) et donc qu'en est-il de l'orientation ? Si on est continuellement à bord pour l'ajuster c'est parfait. Mais est-on toujours à bord ?
On peut très bien partir à terre en laissant un panneau bien orienté et que suite à une modification de la position du bateau, le panneau se retrouve le dos au soleil.
L'avantage du panneau fixe à plat est que quelque soit la position du bateau, il reçoit toujours le soleil bien que ce ne soit pas perpendiculairement. Mais l'un dans l'autre , malgré un moins bon rendement instantané il est plus constant et on est en final gagnant avec le panneau à plat.
La perte de rendement en été n'est d'ailleurs pas si importante que ça, du moins en Méditerranée. Effectivement le soleil est à cette période au tropique (~22 ° N) et on navigue par ~42°N, l'incidence des rayons solaires est de l'ordre de 20 °.
Le rendement est donc de 100 % x cosinus 20° = ~ 94%. Un panneau de 100 W n'en fournira 94.
Donc disons, qu'entre entre 10 heures 15 heures, on ne perdra que très peu par rapport à un panneau toujours bien orienté.
Il faut maintenant récupérer au mieux cette énergie. D'ailleurs quelle est l'énergie envoyée dans la batterie, à travers le régulateur ?.
Si on prend par exemple un panneau de 100 W , il débite ces 100 W sous une tension de 18 volts, soit un ampérage de 100 / 18 =~5.5 A.
Ce sont ces 5,5 A qui arrivent dans la batterie de 12 volts, soit une énergie de: 5,5 x12= ~ 66 W.
En fin de compte, notre panneau de 100W, ne nous en donné que 66; les 34 autres ont été perdus dans la nature (échauffement du panneau...)
Et c'est là que le régulateur va intervenir. Deux technologies différentes existent.
Régulateur type PWM (Pulse With Modulation), peu onéreux. Il est conçu pour éviter les surcharges, mais par pour optimiser la charge.
Dans le cas ci- dessus, ce sont 66 W qui seront envoyés dans la batterie.
Régulateur type MPPT (Maximum Power Point Tracking) plus onéreux. Il est conçu pour adapter la charge de la batterie au maximum du débit du panneau.
Dans le cas ci-dessus ce pourra être 90 à 95 W, qui seront envoyés dans la batterie.
La différence est de taille !
Sur Koala, j'ai installé il y a 3 ans un panneau de 130 W, posé à plat sur le portique et un régulateur MPPT. J'ai un groupe de2x76A batteries pour le service (alimentation du réfrigérateur, éclairage, instruments, PC etc).
Après une nuit, dès 9 heures 9h30 du matin mes batteries sont de nouveau rechargées à bloc. Nous sommes en autonomie électrique totale, je ne me branche plus du tout sur le 220 des ports, quand nous y allons.
Quelques sites (je n'y ai aucune action).
http://tec-nautic.com/ Pour la Méditerranée
http://www.lrsolaire.com/produits_2065050.html Pour l'Atlantique
http://www.seatronic.fr/energie-douce-p ... 39_40.html
PS: Désolé les spécialistes si les termes de: puissance, énergie, PWM, MPPT, etc, ne sont pas employés au plus juste.
Mais si on a un portique, faut-il prévoir des panneaux orientables ou simplement des fixes à plat sur ce portique ?
Lorsque le bateau est en hivernage au port et qu'il s'agit uniquement de maintenir les batteries à pleine charge la position à plat est bien suffisante. Mais en croisière d'été et au mouillage, lorsqu'il faut compenser les consommations du frigo, de l'éclairage, des instruments etc, qu'en est-il ?
La zone de navigation a certes beaucoup d'importance, car les valeurs ne seront pas les même pour ceux qui naviguent en Méditerranée par rapport à ceux qui sont dans la Baltique.
L'avantage du panneau sur rotule est que l'on peut l'orienter exactement perpendiculairement au soleil, pour avoir un rendement maximum.
Mais le soleil tourne, la terre tourne, le bateau tourne (autour de son ancre) et donc qu'en est-il de l'orientation ? Si on est continuellement à bord pour l'ajuster c'est parfait. Mais est-on toujours à bord ?
On peut très bien partir à terre en laissant un panneau bien orienté et que suite à une modification de la position du bateau, le panneau se retrouve le dos au soleil.
L'avantage du panneau fixe à plat est que quelque soit la position du bateau, il reçoit toujours le soleil bien que ce ne soit pas perpendiculairement. Mais l'un dans l'autre , malgré un moins bon rendement instantané il est plus constant et on est en final gagnant avec le panneau à plat.
La perte de rendement en été n'est d'ailleurs pas si importante que ça, du moins en Méditerranée. Effectivement le soleil est à cette période au tropique (~22 ° N) et on navigue par ~42°N, l'incidence des rayons solaires est de l'ordre de 20 °.
Le rendement est donc de 100 % x cosinus 20° = ~ 94%. Un panneau de 100 W n'en fournira 94.
Donc disons, qu'entre entre 10 heures 15 heures, on ne perdra que très peu par rapport à un panneau toujours bien orienté.
Il faut maintenant récupérer au mieux cette énergie. D'ailleurs quelle est l'énergie envoyée dans la batterie, à travers le régulateur ?.
Si on prend par exemple un panneau de 100 W , il débite ces 100 W sous une tension de 18 volts, soit un ampérage de 100 / 18 =~5.5 A.
Ce sont ces 5,5 A qui arrivent dans la batterie de 12 volts, soit une énergie de: 5,5 x12= ~ 66 W.
En fin de compte, notre panneau de 100W, ne nous en donné que 66; les 34 autres ont été perdus dans la nature (échauffement du panneau...)
Et c'est là que le régulateur va intervenir. Deux technologies différentes existent.
Régulateur type PWM (Pulse With Modulation), peu onéreux. Il est conçu pour éviter les surcharges, mais par pour optimiser la charge.
Dans le cas ci- dessus, ce sont 66 W qui seront envoyés dans la batterie.
Régulateur type MPPT (Maximum Power Point Tracking) plus onéreux. Il est conçu pour adapter la charge de la batterie au maximum du débit du panneau.
Dans le cas ci-dessus ce pourra être 90 à 95 W, qui seront envoyés dans la batterie.
La différence est de taille !
Sur Koala, j'ai installé il y a 3 ans un panneau de 130 W, posé à plat sur le portique et un régulateur MPPT. J'ai un groupe de2x76A batteries pour le service (alimentation du réfrigérateur, éclairage, instruments, PC etc).
Après une nuit, dès 9 heures 9h30 du matin mes batteries sont de nouveau rechargées à bloc. Nous sommes en autonomie électrique totale, je ne me branche plus du tout sur le 220 des ports, quand nous y allons.
Quelques sites (je n'y ai aucune action).
http://tec-nautic.com/ Pour la Méditerranée
http://www.lrsolaire.com/produits_2065050.html Pour l'Atlantique
http://www.seatronic.fr/energie-douce-p ... 39_40.html
PS: Désolé les spécialistes si les termes de: puissance, énergie, PWM, MPPT, etc, ne sont pas employés au plus juste.