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La tomate

Publié : ven. 08 mars 2013, 10:25 am
par Swadoune
Dans la série comida (nourriture) après le bigorneau….La tomate.
Pour venir vous voir, il nous a fallu affronter les camions espagnols qui remontent du Sud vers le Nord, des tomates sans goût que vous revendent des épiciers sans honte ni honneur et totalement dénués de scrupule!! Ah les salauds!! Parce qu'en plus ils vous les vendent chères ces foutues tomates farineuses!! Parce que je voulais vous dire, pour les tomates espagnoles, elles ne sont pas élevées sous la mère et en liberté!!! Comme chez nous! Non!! Elles courent le long de fils de fer sans jamais toucher la terre ! Elles sont abreuvées d'eau !  Sous perfusion, elles ne quittent leur centre d'élevage que pour finir asphyxiées dans des cageots que des marocains impassibles tasseront dans ces camions frigos qui nous emmerderont sur la route!!
Faut-il que nous vous aimions!! Si ! Pour venir une fois l’an !
Les tomates ! Ah bè tè!! Parlons-en ! Après le bigorneau sauvage, je vais vous expliquer les tomates à la vie si triste, et si morne, qui seront lâchement abattues sans la moindre tendresse par un Ibérique sans âme que seul le profit intéresse délaissant pour toujours la moindre humanité!! Laisserons-nous continuer ces atrocités ? Ne serait-il pas impérieux de se pencher sur le sort affreux de ces pommes d’or au goût si délicieux !
Tant qu’il se fut agît de les élever avec passion et amour dans nos jardins de Marmande où dans ces petits carrés intimes et secrets où des doigts noueux prolongeant les mains calleuses de nos retraités matinaux, assuraient avec fermeté l’arrosage de ces tendres tomates à l’aide de ce merveilleux ustensile en acier galvanisé qui prodigue, grâce à sa pomme, les nécessaires mais parcimonieuses fines gouttelettes de cette onde pure arrachée à la nappe phréatique alimentée depuis des siècles par les nuées venues de l’océan… Alors là ; oui ! Je dis OUI ! C’est incomparable ! Et ça n’a rien à voir ! Mais nom de Lui quand allons-nous revenir à l’essentiel ? Quand est-ce que nos chères petites têtes blondes pourront à nouveau se laisser chatouiller leurs juvéniles papilles par ce fruit délicieux à la fine acidité et au goût légèrement sucré ? 
Allez mes amis, manifestons notre mécontentement ! Boudons et boutons ces produits industrialisés inodores et fades fabriqués ( y a pas d’autres mots) sous des bâches plastiques qui non seulement produisent de l’excrémence, mais détruisent ce merveilleux paysage Andalou où des filles…Pardon ! Emporté par mon archaïsme colère, je m’égare, je dévie, j’hallucine !
Allez ! Je vous vois venir. Vous vous dites : tiens ; après sa période ruines neuves, sa période procession corso fleuri, sa période flamenco, voilà t’y pas qu’il attaque sa période fruit de mer, fruits et légumes… 
Ben oui ! Que voulez-vous que je vous dise ? Si personne ne vous informe, si au mépris de ma santé je teste pour vous tout ce qui passe à ma portée, c’est pour le bien de tous ! Et je continuerai ! Tant pis pour moi si je dois lutter contre mes douleurs métacarpiennes contractées par des excès de clavier d’ordinateur, et d’autres douleurs plus digestives mais directement liées à l’absorsion de liquides issus de la fermentation de fruits !  Mais si vous ne m’arrêtez pas…
Gustativement vôtre, Christian à bord de Swadoune

La tomate

Publié : ven. 08 mars 2013, 11:43 am
par 30daniel
je vois la bonne mère tous les matin, lui demande fervent que je suis,  autant que faire ce peut, de te protéger, te soulager de tes douleurs et autres ennuis intestinaux, pour que tu puisse encore longtemps essayer pour nous, toutes ces choses au nom et à l'allure patibulaire, et nous en proposer une variante comestible par nos organismes fragiles.
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La tomate

Publié : ven. 08 mars 2013, 12:43 pm
par 30daniel
je vois la bonne mère tous les matin, lui demande fervent que je suis,  autant que faire ce peut, de te protéger, te soulager de tes douleurs et autres ennuis intestinaux, pour que tu puisse encore longtemps essayer pour nous, toutes ces choses au nom et à l'allure patibulaire, et nous en proposer une variante comestible par nos organismes fragiles.
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