Pas question d'un historique mais ce qui se pratique aujourd'hui sur un bateau de croisière préoccupé de rendement et d'efficacité.
Pas question non plus d'abandonner l'enrouleur trop incontournable.
En fait, ce qui nous concerne tous, c'est de tirer le maximum de son bateau aux allures de près. La réussite dans cette recherche, au delà de la satisfaction de bien faire, peut raccourcir sensiblement les temps de parcours voire augmenter considérablement la sécurité si on doit passer un obstacle au vent pour trouver un abri derrière.
Heureusement le moteur est toujours là mais sait-on jamais, il faut considérer d'avoir à faire sans lui au moins en théorie. N'oublions pas que parfois il est imprudent de faire tourner le moteur sans risquer de l'endommager ou de le désamorcer.
Bon ceci dit, éternel débat entre Sloop ou côtre, un génois enrouleur ou un yankee et une trinquette, à enrouleur, pour ce qui est de l'efficacité au près. Et le gagnant est : le côtre avec yankee et trinquette. Malheureusement très rare à cause de sa difficulté à implanter sur la plupart des bateaux récents qui parfois ont opté pour la formule solent/grande GV auquel il faudra un Code 0 dans les petits airs.
Si on a un génois seul, la brise venue on va avoir un problème avec son enroulement qui rapidement le fera ressembler à un "sac à patates". La parade a été trouvé avec l'étai larguable et un foc de brise à mousquetons. (parfois un emmagasineur)
On voit bien que dans tous les cas, la solution passe par l'ajout d'équipements. Le côtre avec ses bastaques, son enrouleur de trinquette, le sloop avec son étai larguable, son foc de brise à mettre en place, le fractionné dans les petits airs. Pas de miracle donc.
La plupart des croiseurs hauturiers toutefois ont choisi le côtre mais avec le compromis d'avoir un génois (qui ne fonctionne pas avec une trinquette !) et une trinquette réservée au gros temps. Comme quoi le bateau c'est bien comme on veut en toute liberté.
Le réglage du génois (pour faire court) réside dans la bonne position du chariot d'écoute selon l'allure et son l'état d' enroulement. C'est tout mais essentiel. Pour cela, difficile (mais pas impossible ?) de faire l'économie d'un retour cockpit pour assurer le déplacement du chariot.
Erick