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La sauvegarde par gros temps

Publié : jeu. 15 oct. 2020, 11:24 am
par nautile
Merci pour ces éclaircissements maître Igloo

La sauvegarde par gros temps

Publié : sam. 17 oct. 2020, 4:10 pm
par Koala
Quelques souvenirs de gros temps, mais pas aussi durs que ceux mentionnés par Igloo.

Pour ça, les années 1991/1992 avaient été fertiles, lors des traversées Port Camargue - Les Baléares, soit en direct, soit avec escales intermédiaires Cap d'Agde, Port Leucate, St. Cyprien.

Bien sûr c'est la Tramontane, qui faisait des siennes, en soufflant plusieurs fois à quelques 40 nœuds, avec des pointes à plus de 45. Le bateau se comportait bien au près sous GV à 3 ris et GSE bien roulé.

Au portant, nous étions sous GV à 2 ris et GSE un peu moins roulé, avec le bateau filant régulièrement à 8 nœuds, avec des surfs à 12 nœuds (limite du speedo) dans 35 nœuds apparents.

Cette année, le retour avec 11 heures de spi depuis Minorque et 2 heures d'enfer, face à la Tramontane, dans le golfe de Rosas, jusqu'à Cadaquès, est resté dans la mémoire de mon jeune équipage.

Amitiés

La sauvegarde par gros temps

Publié : sam. 17 oct. 2020, 6:07 pm
par Igloo
Une remarque juste à coté du sujet mais qui peut tout changer dans le ressenti du moment où on affronte un temps qui fait le gros dos.
La protection de l'équipage à la manoeuvre. S'il peut être à l'abri du vent, de la pluie et de la mer, il le vivra complètement différemment.
Les IMOCA , pour ne citer qu'eux, enferment leur skipper. J'ai eu l'occasion de visiter Apivia, amarré que 'j'étais au ponton Macif Ultime à Concarneau, parfait exemple.
Igloo protège son équipage en couvrant son cockpit d'une véranda fermée, moitié fixe moitié volante. (bateau à terre, elle a résisté à Alex!).
Igloo qui craint l'eau

La sauvegarde par gros temps

Publié : dim. 18 oct. 2020, 12:01 pm
par Koala
C'est vrai que dans le mauvais temps, une barre intérieure, comme sur les Euros et autres bateaux Amel, doit être bien agréable.

Sur Koala en 1991/92, je n'avais aucune protection et lors de l'épisode vers le Cap Creus, avec forte Tramontane dans le nez, (tempête > 48 nœuds d'après les alertes météo), j'avais dû mettre un masque de plongée, pour voir quelque chose, malgré la pluie et le embruns.

Plus tard, une capote au dessus de la descente, protégeant aussi le cockpit, m'a bien changé la vie.
Cependant en 2014, lors d'une bonne branlée> 35 nœuds entre Marseille et le Cap Sicié, au moment de la rentrée au moteur dans la baie de la Ciotat, les vagues passaient sur le pont et par dessus la capote.

Que le mouillage dans la baie a été agréable ensuite !!!!!

Amitiés

La sauvegarde par gros temps

Publié : dim. 18 oct. 2020, 1:20 pm
par Pietje.scramouille
tu as raison Koala , pour avoir fait des quarts musclés et parfaois très musclé entre Les Gambier et Rapa Nui , la casquette du Boréal était vraiment confortable et sécurisante