Le Bar Du Port

olof a écrit : ↑jeu. 09 mai 2024, 10:35 am Un qui aurait bien eu besoin d'un ou plusieurs props hier, c'est le Belem. Pour accoster ça s'est bien passé, pas de vent et deux ou trois semi-rigides pour aider au cas où.
Mais j'aurais bien aimé voir comment il en est ressorti, du piège où ils l'ont mis.
En plus il est parti comme un voleur cette nuit; ce matin plus de Belem, plus de ponton flottant.
Le Vieux Port a retrouvé son aspect habituel, les navettes du Frioul et de l'Estaque sont à nouveau sur leurs emplacements.

Il n'est pas loin !

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Perso le PE est très utile à PSLR pour 2 raisons principales
1 : le courant venant du Rhône est des fois important et je suis dans le travers pour rentrer en MA a ma place
2: j’ai pas beaucoup de place devant et derrière pour effectuer ma manœuvre c’est maxi 1 mètre devant et derrière
Sans parler du Mistral éventuellement également par mon travers qui me pousse sur le bateau d’a côté
Utiliser le couple de l’hélice n’est pas suffisant pour sortir sans serrer les fesses

Il y aura toujours des cas particuliers où le propulseur sera un gros plus.
Je me demande juste comment faisaient les skippers dans un passé pas si lointain ou les propulseurs n'existaient pas sur nos voiliers.
Je pense qu'ils faisaient sans ou bien qu'ils se faisaient aider par un bateau d'assistance dédié dans le port à ce service.
Je suis au port du Crouesty et plusieurs fois par jour les agents du port déplacent des bateaux d'une place à une autre à l'aide d'un canot puissant couplé sur le bordé du déplacé. Un gars est à bord du bateau à déplacer au poste de barre. Quand le bateau est en approche du ponton ou catway visé le bateau propulseur se dégage et le bateau déplacé continu sa course sur son aire. Et bien croyez moi cela fonctionne à tous les coups et sans dommage. Certes les gars sont rodés et bien formés et ce sont toujours les mêmes qui font cela. Pas de propulseur et même pas de moteur. Pourtant ça fonctionne.
Incroyable et pourtant vrai.

Peut-être également que dans le temps, on rentrait dans les emplacements en marche avant. c'est d'ailleurs ce que je pratique la plupart du temps.
De cette façon, avec un peu d'erre le bateau est bien manœuvrant, et peut se placer facilement, même avec du vent de travers.
Amitiés

A Frontignan au club de plongée, nous avions un bateau qui aurait pu s'appeler "Le Pitalugue" car il avait une énorme hélice et un tout petit safran. Chaque sortie de l'emplacement entre un autre bateau et le catway sur lequel il était amarré requerrait une main d'oeuvre nombreuse et n'ayant pas froid aux yeux pour le faire pivoter "à la main" dans l'axe du chenal et partir dans le bon sens. Ce qui avait occasionné quelques plongeons prématurés.
Jusqu'à ce que nous ayons fixé un taquet sur le plat-bord au milieu du bateau afin d'y attacher une cravate reprise en aller-retour sur l'angle du catway.
A partir de là, les manoeuvres ont été grandement facilitées.

Eh oui, il faut savoir accepter le modernisme. Comment faisait on sans propulseur, sans électronique, voir sans carte Shom. Et pourtant les grecs passaient le détroit de Gibraltar avec des engins qui utilisaient les courants de fond pour franchir ce Cap.
Comment faisait on sans lave linge ?
Pas sûr que ma moitié accepte de retourner au lavoir

Quel bateau navigue encore aujourd’hui avec l’ancêtre du sextant
Que celui qui n’a pas d’électronique à bord me jette la première pierre.

+
Tout à fait d’accord. J’ajoute un autre exemple : le winch. On faisait bien sans mais c’est tellement mieux avec

Osé de comparer un bateau à un lave-linge !!! Trop fort notre Henri.
Bien sûr qu'il faut suivre les progrès techniques mais il y a un revers à la médaille : une certaine perte d'autonomie par perte d'un savoir-faire qu'on n'est plus astreint à acquérir.
C'est dit.
Igloo dinosaure

Je dirais même plus: la perte significative des capacités cognitives à cause de l'emploi abusif des écrans, applis et aides électroniques diverses.
Par exemple qui arriverait encore aujourd'hui à apprendre à faire un point par arcs capables?

Je crois d'ailleurs que c'était les Phéniciens qui traversaient le détroit de Gibraltar en se faisant tirer par le courant de fond.
On peut se demander d'ailleurs comment ils avaient trouvé ce courant, à 200 m de profondeur ?

Quant à l'ancêtre du sextant (l'octant) je ne pense pas en effet qu'il soit toujours utilisé !!!

http://www.meridienne.org/atelier/instr ... istorique/

Amitiés