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Voiles d'avant
Publié : mar. 21 nov. 2017, 1:20 pm
par Igloo
Le sujet sur la GV s'épuise doucement et si on s'intéressait maintenant à ou aux voiles d'avant. Pas question d'un historique mais ce qui se pratique aujourd'hui sur un bateau de croisière préoccupé de rendement et d'efficacité. Pas question non plus d'abandonner l'enrouleur trop incontournable. En fait, ce qui nous concerne tous, c'est de tirer le maximum de son bateau aux allures de près. La réussite dans cette recherche, au delà de la satisfaction de bien faire, peut raccourcir sensiblement les temps de parcours voire augmenter considérablement la sécurité si on doit passer un obstacle au vent pour trouver un abri derrière. Heureusement le moteur est toujours là mais sait-on jamais, il faut considérer d'avoir à faire sans lui au moins en théorie. N'oublions pas que parfois il est imprudent de faire tourner le moteur sans risquer de l'endommager ou de le désamorcer. Bon ceci dit, éternel débat entre Sloop ou côtre, un génois enrouleur ou un yankee et une trinquette, à enrouleur, pour ce qui est de l'efficacité au près. Et le gagnant est : le côtre avec yankee et trinquette. Malheureusement très rare à cause de sa difficulté à implanter sur la plupart des bateaux récents qui parfois ont opté pour la formule solent/grande GV auquel il faudra un Code 0 dans les petits airs. Si on a un génois seul, la brise venue on va avoir un problème avec son enroulement qui rapidement le fera ressembler à un "sac à patates". La parade a été trouvé avec l'étai larguable et un foc de brise à mousquetons. (parfois un emmagasineur) On voit bien que dans tous les cas, la solution passe par l'ajout d'équipements. Le côtre avec ses bastaques, son enrouleur de trinquette, le sloop avec son étai larguable, son foc de brise à mettre en place, le fractionné dans les petits airs. Pas de miracle donc. La plupart des croiseurs hauturiers toutefois ont choisi le côtre mais avec le compromis d'avoir un génois (qui ne fonctionne pas avec une trinquette !) et une trinquette réservée au gros temps. Comme quoi le bateau c'est bien comme on veut en toute liberté. Le réglage du génois (pour faire court) réside dans la bonne position du chariot d'écoute selon l'allure et son l'état d' enroulement. C'est tout mais essentiel. Pour cela, difficile (mais pas impossible ?) de faire l'économie d'un retour cockpit pour assurer le déplacement du chariot. Erick |
Voiles d'avant
Publié : mar. 21 nov. 2017, 6:54 pm
par Henri
Au pire, quand ça cartonne, il est à mon avis plus intéressant d’envoyer le tourmentin que d’avoir un bout de GSE.
Erick ; il y a fort longtemps j’avais lu un article sur un génois à lattes 🤔🤔 as-tu entendu parler de ça ?? Je n’en ai jamais vu à poste |
Voiles d'avant
Publié : mar. 21 nov. 2017, 10:27 pm
par Tosamdy
Sur mon Weta, le Foc d'origine est latté (bien sur, bien plus petit qu'un génois de croiseur ), mais franchement, je ne sent pas de différence avec un "normal"... |
Voiles d'avant
Publié : mar. 21 nov. 2017, 11:16 pm
par Igloo
Salut Henri, Avec un enrouleur, les seules lattes que j'ai vues étaient parallèles au profil pour pouvoir enrouler le génois. Pas terrible, plutôt du commerce. En régate, sans enrouleur mais avec un étai creux, les focs sont tous lattés du moins sur les bateaux que je fréquente.
Pour ce qui est de l'envoi du tourmentin (qui n'est plus obligatoire avec un enrouleur), sans étai larguable, pas évident à servir. Dans le temps, avec les bateaux de l'époque, c'était une voile ultime parmi les focs présents à bord. Mais je pense que nos bateaux actuels supportent mieux que le tourmentin dans un coup de vent car la vitesse du bateau est un facteur de sécurité à la mer pour fuir les lieux où remonter au vent pour un abri. Dans le gros temps, deux hypothèses. Soit on est forcé à faire route ( trop près d'un danger ou s'éloigner du centre d'une vilaine dépression ou ouragan). Soit on a suffisamment d'eau à courir et, selon l'état de la mer, on a intérêt à faire le gros dos en prenant la cape. La dépression suit son chemin et on refait route derrière. Dans le premier cas, il faut garder de la puissance et le tourmentin est sûrement un peu petit. Dans le second cas, les bateaux modernes devraient pouvoir prendrek la cape sous GV arrisée seule. Moins on charge l'avant au mieux il soulage à la mer. Un jour de gros mistral ou tramontane, par vent de terre, il faut sortir et essayer. Sur Igloo, j'ai du capayer quelques fois dans le gros temps et je prends 2 ris dans la GV aplatie au maximum, bôme dans l'axe, barre dessous toute. Le bateau dérive à 50/60 degrés du vent, à 2 nd environ. Sans malice, le Dériveur Intégral offre l'avantage de pouvoir jouer avec la dérive et ainsi contrôler l'éventuel effet croche-pied, facilité encore en fuite dérive haute. On se met sur l'armure qui éloigne de la trajectoire de la dépression.
J'ai aussi mis à la cape d'attente mais plus souvent cette fois. Attente de la lumière du jour, attente de la bonne marée, attente du changement de direction du vent de défavorable à favorable. Et même quitter un mouillage devenu trop mouvementé, faire quelques milles en mer et retrouver ma couchette, bateau à la cape de confort (mais oui). Erick |
Voiles d'avant
Publié : mar. 21 nov. 2017, 11:27 pm
par Tosamdy
Sur mon Weta, le Foc d'origine est latté (bien sur, bien plus petit qu'un génois de croiseur ), mais franchement, je ne sent pas de différence avec un "normal"... |
Voiles d'avant
Publié : mer. 22 nov. 2017, 10:02 am
par SV UHAMBO
Et non Igloo, pour le près, et même les autres allures d'ailleurs, c'est quand tu veux Je comprends ta foi inébranlable dans les qualités de ton Ovni 39 et le greement de cotre, mais depuis les années 90 l'architecture navale a quand même fait des progrès! Bon sans entrer dans une querelle de clocher, et à l'expérience, le greement GV+ Solent autovireur développé par Hanse est un des plus efficaces que je connaisse, pour la croisière en équipage réduit. Attention il ne s'agit pas d'un greement auquel on a rajouté un rail pour installer un autovireur, comme l'ont fait les concurrents de Hanse, mais d'un greement dessine pour cela par des architectes navals de classe mondiale! L'essayer c'est l'adopter: c'est une invitation. je remets à l'eau fin avril pour deux ou trois semaines de mise au point avant de pointer mon étrave vers le Nord. Bonne journée |
Voiles d'avant
Publié : mer. 22 nov. 2017, 11:02 am
par SV UHAMBO
Et non Igloo, pour le près, et même les autres allures d'ailleurs, c'est quand tu veux Je comprends ta foi inébranlable dans les qualités de ton Ovni 39 et le greement de cotre, mais depuis les années 90 l'architecture navale a quand même fait des progrès! Bon sans entrer dans une querelle de clocher, et à l'expérience, le greement GV+ Solent autovireur développé par Hanse est un des plus efficaces que je connaisse, pour la croisière en équipage réduit. Attention il ne s'agit pas d'un greement auquel on a rajouté un rail pour installer un autovireur, comme l'ont fait les concurrents de Hanse, mais d'un greement dessine pour cela par des architectes navals de classe mondiale! L'essayer c'est l'adopter: c'est une invitation. je remets à l'eau fin avril pour deux ou trois semaines de mise au point avant de pointer mon étrave vers le Nord. Bonne journée |
Voiles d'avant
Publié : mer. 16 oct. 2019, 9:38 am
par Igloo
Clair pour une remise à niveau des nouveaux noms donnés aux voiles d'avant hors spinaker. Igloo voileux |
Voiles d'avant
Publié : mer. 16 oct. 2019, 11:38 am
par Igloo
Clair pour une remise à niveau des nouveaux noms donnés aux voiles d'avant hors spinaker. Igloo voileux |